Vous avez besoin de parler de votre situation? Téléphonez-nous au 450 651-5800.
Comment savoir si je subis de la violence? Si vous vous posez la question, il y a de fortes chances que vous soyez dans une relation de violence. Appelez au 450-651-5800 et une intervenante saura vous écouter et vous aider.
Est-ce que je dois porter plainte? S’il y a un danger, il faut immédiatement appeler le 911. Les policiers sont là pour vous aider. Il n’y a pas d’obligation à porter plainte, mais il est important d’assurer votre sécurité et celle de vos enfants. Vous pouvez aussi appeler en tout temps une intervenante à Carrefour pour Elle : 450 651-5800, qui pourra vous indiquer la marche à suivre et vous expliquer le processus judiciaire, ou encore vous réfèrera aux ressources appropriées.
Violence physique : Atteindre l’autre dans son intégrité physique ; tirer les cheveux, secouer, serrer les bras, bousculer, pousser, frapper et causer des blessures, morsures, ecchymoses, fractures, brûlures. Sa présence indique souvent que toutes les autres formes de violence sont présentes.
Violence psychologique : Dénigrer une personne dans sa valeur en tant qu’individu. S’exprime parfois par une relation punitive qui consiste à ignorer la présence de l’autre ou à refuser de communiquer, un contrôle ou des exigences excessives, des menaces d’abandon ou de briser des objets de valeur.
Violence verbale : Humilier l’autre par des messages de mépris, d’intimidation ou des menaces d’agression. Emploi d’un langage grossier ou injuriant, usage de critiques.
Violence sexuelle : Celle que la femme violentée tait le plus. Elle doit se plier à des exigences et à des actes sexuels non désirés, imposés souvent après une violente dispute, après avoir été malmenée ou brutalisée.
Violence économique : Contrôle et domination exercée par le conjoint qui prive sa conjointe d’argent, de biens matériels ou il a un contrôle excessif du budget. Il ne lui en octroie qu’au compte-gouttes et selon des règles qu’il a lui-même établies. Pour celle qui travaille, son salaire peut être contrôlé par son conjoint. Même lorsque sa conjointe l’a quitté, le refus de verser la pension alimentaire peut représenter une façon pour l’homme violent de tenter de garder le contrôle sur «sa» femme.
Violence sociale et spirituelle : Contrôle au niveau social (sorties, amis ou autres), isolement (jalousie excessive, être coupée de son réseau), se voir imposer la pratique religieuse de l’autre, contrôle par l’utilisation de motifs religieux.
Reconnaître la violence est le premier pas pour s’en libérer. Il n’y a pas de honte à en parler. Ne restez pas dans cette situation, demandez de l’aide.
La violence conjugale se présente comme un enchaînement d’événements qui se produisent de manière cyclique. Le cycle de la violence (voire schéma ci-contre) comprend quatre phases, du moins au début, car peu à peu la période de réconciliation disparaît. La répétition et l’intensité du cycle de violence augmentent si on n’agit pas. Plus les cycles se rapprochent, plus le danger est grand.
Phase 1 : Escalade de la tension. La tension monte à mesure que des incidents se produisent (frustrations ou désaccords). La violence verbale et psychologique s’installe. La victime se sent inquiète, fait attention à ses paroles et ses gestes et tente d’améliorer le climat.
Phase 2 : Agression. La violence explose à la suite d’un événement parfois mineur. L’agression peut prendre plusieurs formes. La victime se sent triste et humiliée. Elle cherche à comprendre la situation qu’elle considère injuste.
Phase 3 : Justification. Le conjoint trouve des excuses extérieures à lui-même (alcool, travail, stress) pour justifier son comportement. Il blâme la victime de l’avoir provoqué. Le doute s’installe chez la victime, elle en vient à se sentir responsable des gestes de violence à son endroit.
Phase 4 : Réconciliation. Le conjoint demande pardon et promet que ça n’arrivera plus. L’espoir s’installe chez la victime, elle lui donne une chance, elle change ses propres habitudes. Elle veut croire qu’il va changer. Cette réconciliation peut durer quelques jours ou plus longtemps, mais plus la violence s’installe dans la relation conjugale, moins cette phase sera longue.
Et le cycle recommence…
Source : Ville de Longueuil « Quand on s’aime on s’aime égal » 2012. (En collaboration avec le Service de police de l’agglomération de Longueuil,
le Carrefour pour Elle, le Pavillon Marguerite de Champlain et la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie)